[Arrêt de la Cour. Onslow. 1835]
DroitsDomaine public
SourceBibliothèque Université Clermont Auvergne | Cour d'Appel de Riom, Collection Godemel
CréateurGarron
Date1835 | 1783-1833 | 1774-1789 : Règne de Louis XVI -Fin de l’Ancien Régime | 1789-1799 : Révolution | 1799-1804 : Consulat | 1804-1814 : 1er Empire | 1814-1830 : Restauration | 1830-1848 : Monarchie de Juillet
DescriptionTitre complet : Etude de Maitre Louis Barse, avoué près la Cour royale de Riom. Arrêt Onslow. | annotation manuscrite : « 28 avril 1836, arrêt de rejet, chambre des requêtes, Sirey, 1836-1-719 (?) ». | Table Godemel : Etranger : 1. pour qu’un étranger devint français, sous l’empire de la loi du 30 avril-2 mai 1790, était-il nécessaire que, outre les conditions de domicile et autre voulues par cette loi, il prêtât le serment civique ; ce serment n’était-il exigé que pour acquérir le titre de citoyen et les droits politiques attachés à ce titre ?
l’étranger qui avait ainsi acquis la qualité de français, a-t-il été soumis, pour la conserver, à l’obligation de prêter le serment exigé par les lois postérieures ?
l’étranger établi en France qui remplit toutes les conditions exigées pour être réputé français, est-il investi de plein droit de cette qualité, sans que son consentement ou sa volonté soient nécessaires ? Est-ce à lui de quitter le territoire, s’il ne veut pas accepter le titre qui lui est déféré par la loi ?
l’ordre donné, par mesure de haute police, à un étranger naturalisé de quitter la france, enlève-t-il à cet étranger sa qualité de français ?
l’étranger qui a fixé son habitation en France, avec intention d’y demeurer, doit-il être réputé domicilié en France, bien qu’il n’ait pas obtenu du gouvernement l’autorisation d’établir ce domicile ? Le fait de l’habitation réelle, joint à l’intention suffisent-ils ?
l’étranger qui aurait acquis, d’après les lois alors éxistantes, son domicile en france, a-t-il pû en être privé par des lois postérieures qui auraient éxigées pour cela d’autres conditions ?
2. la succession mobilière de l’étranger en france, est-elle régie par la loi française ?
en est-il de même du prix d’immeubles situés en pays étranger, si ce prix a été transporté en france et se trouve ainsi mobilisé ?
spécialement : le prix de vente d’un immeuble appartenant à un français, mais situé en pays étranger et dont la nue-propriété avait, avant la vente, été l’objet d’une donation par le vendeur à l’un de ses enfans, devient-il par son placement en france une valeur mobilière de la succession du vendeur, soumise à la loi française ?
en conséquence, l’enfant donataire peut-il, lors de l’ouverture de la succession paternelle, réclamer sur de prix de vente au-delà de la quotité disponible dont la loi française permettait à son père de l’avantager ? importe-t-il peu que la donation de l’immeuble eut pû avoir son effet pour le tout en pays étranger ?
IdentifiantBCU_Factums_G2708
Formatapplication/pdf | 46 p.
Editeurs.n.
Sujetsuccessions | succession d'un français né à l'étranger | naturalisation | serment civique | étrangers | droit d'aubaine | douaire | jurisprudence | ventes | mariage avec un protestant | expulsion pour raison politique | double nationalité | primogéniture | droit anglais | droit des étrangers | droit des catholiques en Angleterre | douaire | double nationalité | droit anglais | droit d'aubaine | droit des catholiques en Angleterre | droit des étrangers | étrangers | expulsion pour raison politique | jurisprudence | mariage avec un Protestant | naturalisation | primogéniture | serment civique | succession d'un Français né à l'étranger | Successions | ventes
RelationBCU_Factums_G2701 | BCU_Factums_G2702 | BCU_Factums_G2703 | BCU_Factums_G2704 | BCU_Factums_G2705 | BCU_Factums_G2706 | BCU_Factums_G2707
Languefre
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